EN FANTÔME IL A VÉCU, EN FANTÔME IL EST MORT…

On pourrait résumer la vie de papy LUTE ainsi.

 

Lute a été aimé et soigné par les bénévoles du refuge de La Camada.

Sa marraine lui donnait une bouffée d’air hebdomadaire au cours de jolies promenades pleines de tendresse, quand il est tombé malade.

 

Tous ont été à son chevet, il a reçu les traitements, a été entouré et hospitalisé quand son état l’a nécessité.

Une saleté de tumeur interne a rongé son corps et ses dernières forces.

Nous avons beaucoup de peine pour tous les bénévoles qui l’ont entouré car si Lute est resté un fantôme aux yeux des adoptants et des visiteurs du refuge, il ne l’était pas aux yeux de ceux qui le connaissaient et de ceux qui l’ont aimé…

 

Mais la mort de Lute sonne pour nous comme un échec, un triste aveu d’impuissance : nous aurions tellement aimé pouvoir lui offrir quelques mois en maison, dorloté et chouchouté, comme d’autres vieux loulous qui ont eu cette chance…

 

Mais pour Lute, nous n’avons pas réussi.

 

Alors la seule promesse que nous pouvons faire à papy Lute, désormais parti, c’est de ne pas baisser les bras et de continuer à promouvoir ces fantômes des refuges qui ne méritent pas de rester enfermés toute leur vie !

 

Ils n’ont rien fait, ils paient l’inconscience humaine, l’irresponsabilité. Mais eux sont innocents, ils paient pour nous les humains…

 

Alors papy Lute, nous allons tout faire pour que TICO, DRAKO, CIRANO, DUNA et tous les autres, ne connaissent pas le même sort que toi.

S’il vous plaît, nous savons qu’il est difficile d’adopter un chien plus âgé, mais ne fermez pas les yeux sur eux. Notre cœur saigne quand ils partent.

Oui nous souffrons, oui c’est dur mais une fois cette phase passée, ce qui reste est la joie de les voir pour la 1ère fois se rouler dans l’herbe, pour la 1ère fois au chaud dans un panier. Toutes ces 1ères fois n’ont pas de prix, nos éclats de rire et nos pleurs dans ces moments n’ont pas de prix.

Ce qui restera après leur départ c’est tout cela, la douleur, elle, passera.

Les merveilleux souvenirs, eux, resteront.

On ne peut pas aimer sans souffrir. Leur vie est plus courte que la nôtre, c’est donc inévitable.

Mais partager la vie de l’un de ces fantômes vaut le coup.

 

Découvrez-les, ils sont nombreux…

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Commentaires: 1
  • #1

    Thierry vannier (mardi, 26 juillet 2016 21:41)

    Rip Lute le beau loulou. Merci à tous ceux qui t'ont aimé et aidé. Courage à vous.